C’est une réalité qui n’est désormais plus contestée : le réchauffement climatique augmente, tout comme la population globale et – conséquence inévitable – la pollution de l’atmosphère.
Tous les secteurs d’activité sont concernés par le réchauffement de la planète. C’est pourquoi chacun d’entre eux dispose d’un pouvoir, même minime, pour agir de manière vertueuse et participer à changer le cours des choses.

Le secteur de l’immobilier en particulier possède ce pouvoir d’instaurer un nouvel équilibre, loin du faste et des marges folles que l’immobilier traditionnel était capable de générer. Ce secteur est en effet l’un des plus énergivores en France : chaque année, plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone sont produites par le bâtiment, presque le quart des émissions de gaz à effet de serre nationales. Il est donc indispensable, désormais, de changer de paradigme.

Mais comment disrupter cette industrie qui semble a priori peu compatible avec les préoccupations écologiques actuelles ?

En modifiant la chaîne de valeur, tout d’abord. Plutôt que de construire des bâtiments ultra-énergivores, sans se préoccuper des matériaux dont ils sont constitués, le nouvel écosystème de l’immobilier va chercher à opter pour des matériaux durables et sourcés de manière éthique, qui permettent de limiter l’usage du béton. Vitrage dynamique, panneaux solaires, végétalisation des toitures et des terrasses, valorisation des eaux usées, système de tri participatif… Les options sont nombreuses, et elles ne sont pas nécessairement plus onéreuses.

Les certifications validant la durabilité, l’efficacité et le confort d’un bâtiment (qu’il soit commercial, industriel ou résidentiel) s’imposent ainsi sur le secteur de l’immobilier, comme la certification française bien connue HQE ou la certification britannique BREEAM. En posant un cahier des charges strict, et en élevant les standards habituels, ces certifications fournissent un exemple, tout en permettant de valoriser le bâtiment.

Enfin, le numérique a un important rôle à jouer pour rendre l’immobilier plus durable et plus vert, par exemple en digitalisant la gestion des actifs immobiliers dans le but d’analyser au long cours les possibilités d’économie d’énergie, ou en délivrant une comptabilisation carbone efficace.

Focus sur l’immobilier de luxe durable

Persuadés de l’importance de l’écologie dans le secteur de l’immobilier, certains groupes se sont déjà spécialisés dans l’immobilier durable d’exception. Le but ? Faire en sorte que luxe et durabilité ne soient plus incompatibles, mais fusionnent au contraire pour donner naissance à un nouveau marché porteur.

Espaces verts préservés, toitures végétales, matériaux de la plus haute qualité, isolation thermique d’excellence, production d’énergie sur site pour un bilan énergétique optimal… L’immobilier de luxe durable apporte une véritable valeur ajoutée, pas seulement pour les occupants mais aussi pour la planète.

Et il n’en est qu’à ses débuts : les exigences de durabilité étant de plus en plus fortes en matière de construction, l’immobilier écologique deviendra bientôt un secteur indispensable, mais aussi un excellent investissement. La demande d’immobilier durable ne fait en effet que croître, poussée par une population aisée et particulièrement éduquée sur les risques environnementaux.

Écologie et immobilier de prestige, un alliage bienvenu

Bâtiments énergivores, piscines à débordement, garages souterrains… L’immobilier de prestige peut-il vraiment concilier sa mission avec les impératifs écologiques actuels ? Comment conjuguer immobilier de luxe et responsabilité sociale ? En réalité, comme nous l’avons vu plus haut, ces deux notions sont loin d’être antinomiques. Dans le domaine du développement durable, l’immobilier de prestige a son mot à dire. Et plutôt deux fois qu’une ! Le luxe « green » est en effet une réalité.

Urbanicia, en a fait une offre assortie de prestations environnementales (peintures sans solvants, panneaux photovoltaïques…). Résultat d’une prise de conscience collective, la fusion entre durabilité et immobilier de luxe a donc de beaux jours devant elle.

D’autant que plus les moyens alloués aux enjeux de développement durable sont élevés, plus les possibilités d’innovation sont importantes : isolation renforcée, triple vitrage, toitures végétales, espaces verts, panneaux solaires…
Les années à venir verront donc, sans surprise, un développement de plus en plus fort de la demande en matière d’immobilier de prestige durable.

 

Immobilier de luxe : l’exemple de Eric Arnoux

A ce titre, la prise en compte des enjeux écologiques dans le secteur de l’immobilier de luxe est parfaitement incarnée par l’exemple d’Eric Arnoux. Fondateur du groupe PureConcept, qui regroupe un bureau d’études et un atelier de fabrication et gère la conception et la fabrication de biens immobiliers de prestige, Eric Arnoux prouve qu’il est possible de concilier luxe et durabilité de manière organique.

Pour cela, le chef d’entreprise travaille avec des matériaux durables et prestigieux, dans le respect des traditions et des normes écologiques les plus exigeantes. Chalets de montagne, villas contemporaines, maisons de prestige… Tous les biens se déclinent en version éco-responsable, afin d’allier le raffinement du luxe et l’enjeu de la durabilité.

Avec PureConcept, Eric Arnoux prouve que le plus grand luxe peut (et doit) se conjuguer avec éco-responsabilité, pour mieux faire face à la transformation du monde et aux grands enjeux de demain.

Source : Par Marie Claire publiée